« Je m’appelle Olivia Fritsch, et je suis actuellement en première année de Master en Didactique du Français Langue Étrangère à l’Université d’Artois, en France. Cette année, j’ai décidé de relever un nouveau défi en venant en Lituanie pour effectuer un stage en tant que professeure de français dans plusieurs établissements scolaires, notamment à l’Université VDU de Kaunas. Bien que ce soit ma première expérience d’enseignement en présentiel, j’enseigne en ligne depuis environ un an.

De manière assez surprenante, j’ai découvert l’enseignement par hasard, sans avoir au départ l’idée précise de devenir professeure. Pourtant, mon année d’enseignement en ligne m’a surprise de bien des façons. J’ai rencontré des personnes du monde entier et les ai aidées à atteindre leurs objectifs. Cette sensation de pouvoir aider quelqu’un dans son parcours a été un sentiment totalement nouveau pour moi. C’est ainsi que j’ai ressenti, de manière presque évidente, que cette voie était la bonne, non seulement parce que mon travail avait un impact individuel, mais aussi parce qu’il apportait quelque chose de bénéfique à la société dans son ensemble.

C’était aussi la première fois que je faisais un travail sans compter les heures ni redouter de me lever chaque matin. Maintenant, je prévois de terminer mon Master et, par la suite, de créer ma propre plateforme d’enseignement en ligne, et pas uniquement pour le français !

Pour être honnête, à 18 ans, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire de ma vie, même si j’avais de bons résultats à l’école. J’ai quitté l’école et enchaîné plusieurs petits boulots sans direction précise. Mais aujourd’hui, je suis sur le chemin pour devenir enseignante. Ce n’est pas facile, mais j’ai appris qu’il ne faut jamais renoncer à chercher ce pour quoi nous sommes faits. Je pense également que cette expérience de stage sera très enrichissante d’un point de vue humain et qu’elle me permettra d’acquérir des bases pédagogiques solides. De plus, je suis très heureuse de découvrir le peuple lituanien, que nous n’avons malheureusement pas vraiment l’occasion de connaître en France. »